Pourquoi Romane Miradoli postule pour une médaille en super-G

08/02/2023

Après le triomphe d’Alexis Pinturault à Courchevel, les Mondiaux retournent à Méribel ce mercredi pour le super-G féminin (11h30). Pas favorite, la leader de la vitesse tricolore Romane Miradoli postule tout de même pour une médaille à la faveur de ses résultats dans cette discipline ces deux dernières saisons.

« Moi, la première des outsiders ? Je m’en fiche, considérez-moi comme vous voulez : je suis bien dans ma tête, bien dans mes skis, c’est ce qui compte » : les étiquettes, Romane Miradoli les balaye d’un revers de main, sans quitter son sourire.

Mais ses résultats parlent dans ce sens. Un succès la saison passée à Lenzerheide, sa première en Coupe du monde, un podium cette saison à St Moritz, et quantité de places dans les dix (7), notamment depuis la saison dernière. Derrière les favorites de la discipline, les Mikaela Shiffrin, Lara Gut-Behrami (championne du monde et olympique en titre), Federica Brignone ou Ragnhild Mowinckel, toutes candidates au titre mondial ce mercredi, la skieuse de Flaine fait plus que pointer le bout de ses skis. Leader d’une vitesse féminine française, emmenée par le coach italien Marco Viale, qui progresse dans son sillage.


« J’ai acquis une confiance en mon ski »

« Depuis ma victoire à Lenzerheide, je me dis que je peux le faire, explique celle qui s’était imposée devant Shiffrin et Gut-Behrami. J’ai acquis une confiance en mon ski qui me permet en décembre de faire un podium, de pouvoir rebondir après des courses moins bonnes. » Également après les petits pépins de santé, comme ce dos qui l’a fait souffrir en fin d’année 2022, avant de retrouver le top 10 à St Anton (7e) et le top 5 à Cortina d’Ampezzo (5e) : sa dernière sortie avant Méribel.

Le Roc de Fer, qu’elle a notamment dévalé en condition course et super-G lundi, lors du combiné (DNF en deuxième manche). « Il y a des parties de glisse, techniques, des mouvements de terrain. Il y a ce mur dans l’axe sur la partie finale où ça va prendre de la vitesse, il faudra sortir les bonnes cartes au bon moment » : ce qu’elle n’a pas su faire lundi, « hyper déçue » de sa première manche (16e), avant de basculer sur le slalom avec 1’’67 de retard sur Brignone.

« En super-G, on peut espérer de belles choses », estimait le directeur de l’équipe de France Lionel Pellicier, pensant évidemment à Miradoli, mais aussi à Tessa Worley (4e cette saison à St Anton, 16 tops 10 en carrière) ou Laura Gauché (11e du super-G du combiné lundi).



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